Cap sur la JRES

Le domaine de l’éducation est aussi vaste qu’il laisse transparaître. De la maternelle en passant par le collège et le lycée puis les écoles supérieures, les études représentent une bonne partie de la vie d’un individu. De nos jours, la société est conçue telle que réussir ses études pourrait garantir un avenir brillant. Seulement, cela ne dépend pas exclusivement de la volonté qu’on y associe.

Des facteurs externes à l’éducation scolaire sont parfois la cause de l’échec de plusieurs apprenants. Aussi, la Journée du Refus de l’Échec Scolaire vise à apporter des éclaircissements sur les nombreuses questions autour du sujet. Cette journée a été célébrée ce lundi 28 novembre en Bretagne, ainsi que sur le territoire national français tout entier.

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La notion de JRES

Il y a huit ans déjà que l’on dédie une journée à la question de l’éducation et de son évolution en France. Il en ressort que plusieurs facteurs peuvent influencer un écolier à avoir de bonnes notes ou inversement. Les statistiques montrent qu’il existe des inégalités dans les résultats des écoles en France. Le fait est que les revenus des parents, le niveau d’éducation de ces derniers, le taux de chômage sont pris en compte dans les zones où l’on recense le plus d’échecs scolaires. En outre, les familles nombreuses et monoparentales, de même que les conditions de logement font partie des critères qui alourdissent le taux d’échec scolaire.

D’autre part, on a des zones qui favorisent la réussite scolaire. Ces endroits sont caractérisés par le fort taux d’emploi, la stabilité au niveau des familles et des conditions de vie globalement satisfaisantes. Les écoliers de ces zones possèdent logiquement un soutien matériel et intellectuel considérable qui entraîne nécessairement à la réussite. La Bretagne fait partie des zones où le taux de réussite est plutôt élevé. Bien que les activités principales de la région soient industrielles, les Bretons accordent une importance capitale aux études. En effet, on note un taux de chômage assez réduit, précisément 8% de la population. Par ce constat, on comprend que les parents ont suffisamment de moyens pour attribuer un suivi scolaire des plus exemplaires à leurs progénitures.

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L’importance des JRES

Face à la situation qui prévaut, les JRES sont dorénavant incontournables. En effet, pendant la Journée du Refus de l’Échec Scolaire, toute l’attention est portée sur le problème de l’échec scolaire, ses causes et les éventuelles solutions qui puissent être profitables aux uns et autres. Dès lors, on peut constater un changement positif qui fait état de certaines résolutions comme l’appel contre la notation à l’école élémentaire, le pacte contre l’échec, etc. Par ailleurs, la JRES donne l’occasion de s’appesantir sur l’état d’esprit réel des élèves en difficulté scolaire. C’est le moment idéal pour écouter les réclamations et le ressenti de ces derniers.

Néanmoins, la responsabilité des familles reste un handicap important dans le cas des écoliers en échec scolaire. Ainsi, il a été question pendant cette journée de sensibiliser à nouveau les parents sur la question de l’environnement social de l’apprenant. On a pas hésité à rappeler que le climat qui règne dans une maison peut largement contribué à l’échec d’un enfant et qu’il valait mieux régulariser les situations pour s’attendre à de meilleurs résultats.