Dévorer la Bretagne, et s’éloigner des clichés …
Surfant sur les potentiels de ses côtes, de ses terres, de ses gens, de sa culture, de son dynamisme économique, notre belle Bretagne ne craint pas d’afficher un visage rajeuni. C’est une silhouette décomplexée, une allure libérée, par une vague transversale qui séduit tous les âges, et les milieux .
De la montre estivale à l’incontournable tee-shirt imprimé-chic, pas de poudre aux yeux, mais un vrai style, un dessin aux lignes pures, aux rayures détournées, une carte au trésor comme cachée dans le motif qu’il faut aller chercher : un vrai jeu d’enfant pour petits et grands.
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Le choix des couleurs de la collection prend naissance dans les bleus et bruns des bords de mer, les verts prennent racine dans le vert des prairies, le jaune citron c’est de la vitamine en sus.
De la même façon, les sujets animaliers (thème de la collection 2014) sont liés à cette double référence de la nature et de la mer toujours présentes en Bretagne qui participent à son rayonnement, à sa réelle identité. Identité qu’une Bretagne affiche aux yeux du monde, avec fierté, à l’aise dans son siècle. Elle en veut !
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Les gueules ouvertes sont moins agressives que gourmandes : elles se nourrissent de la Bretagne – au sens propre comme au figuré – non content de la déguster, on la dévorera.
Mais, si la vieille Armorique célèbre des traditions qui de plus en plus renaissent vivifiées de leurs cendres, elle su ne pas garder au pied des boulets ou des chaînes l’empêchant de partir à l’assaut du monde et de ses avancées. Bien au contraire!
Du papier au tissu il n’y a que le grain qui change, et puisqu’il s’agit aussi d’offrir au plus grand nombre, l’accès à «l’originalité» couplée «au nécessaire», c’est- à-dire opérer le grand écart entre le besoin indispensable et le futile du plaisir, Ollivier Fouchard artiste/graphiste breton, a voulu relever le challenge. Pari réussi avec Je dévore ma Bretagne.